Accéler la croissance
PAC. Programme d'accéleration de la croissance. C'est le nom donné à la politique brésilienne de construction de barrages, d'infrastructures routières, de centrales nucléaires, de "développement de l'Amazonie", etc.
Ce soutien à la croissance contribue apparemment à protéger les brésiliens des effets de la crise. Les indicateurs économiques sont certes un peu faiblards, mais en gros ici on s'en sort bien.
Depuis les années 1950, l'Etat de São Paulo concentre une bonne partie des usines où sont construites les voitures de marque européenne, américaine et asiatique. Ces usines de montage génèrent, pour la seule région de São Paulo, des centaines de milliers d'emplois (peut-être même qu´il faut parler en millions).
Pendant le surgissement de "la crise", fin 2008, le gouvernement de São Paulo et le gouvernement fédéral de Lula ont lâché 8 milliards (!) pour éviter les licenciements dans le secteur.
Lula a pris aussi une autre mesure : la TVA (appelée ici IPI) sur les autos a été largement réduite en début d'année pour relancer la demande. Il propose aujourd'hui de rendre cette exemption de taxe permanente. La bagnole est devenue un produit bien plus accessible désormais.
Résultat : les niveaux de production automobile sont bien plus haut qu´on ne l´espérait. On n'a jamais acheté autant de voitures neuves qu'aujourd'hui. Tout va bien, donc. On respire.
On a passé la barre des 1000 voitures supplémentaires par jour entrant en circulation dans la ville de São Paulo. La semaine dernière on a battu le record des bouchons avec quasiment 400km en simultané. Mis à part ces problèmes sérieux, tout va bien. On est en pleine croissance !
Une proposition nouvelle fait son chemin. Le Brésil est le 3è producteur de vélo au monde. Le sénateur Supplicy et d´autres ont déposé une proposition de loi supprimant la taxe aussi sur les ventes de bicyclettes.
Pas mal. Je crois que les fondamentaux économiques vont trembler...
Ce soutien à la croissance contribue apparemment à protéger les brésiliens des effets de la crise. Les indicateurs économiques sont certes un peu faiblards, mais en gros ici on s'en sort bien.
Depuis les années 1950, l'Etat de São Paulo concentre une bonne partie des usines où sont construites les voitures de marque européenne, américaine et asiatique. Ces usines de montage génèrent, pour la seule région de São Paulo, des centaines de milliers d'emplois (peut-être même qu´il faut parler en millions).
Pendant le surgissement de "la crise", fin 2008, le gouvernement de São Paulo et le gouvernement fédéral de Lula ont lâché 8 milliards (!) pour éviter les licenciements dans le secteur.
Lula a pris aussi une autre mesure : la TVA (appelée ici IPI) sur les autos a été largement réduite en début d'année pour relancer la demande. Il propose aujourd'hui de rendre cette exemption de taxe permanente. La bagnole est devenue un produit bien plus accessible désormais.
Résultat : les niveaux de production automobile sont bien plus haut qu´on ne l´espérait. On n'a jamais acheté autant de voitures neuves qu'aujourd'hui. Tout va bien, donc. On respire.
On a passé la barre des 1000 voitures supplémentaires par jour entrant en circulation dans la ville de São Paulo. La semaine dernière on a battu le record des bouchons avec quasiment 400km en simultané. Mis à part ces problèmes sérieux, tout va bien. On est en pleine croissance !
Une proposition nouvelle fait son chemin. Le Brésil est le 3è producteur de vélo au monde. Le sénateur Supplicy et d´autres ont déposé une proposition de loi supprimant la taxe aussi sur les ventes de bicyclettes.
Pas mal. Je crois que les fondamentaux économiques vont trembler...